Stop aux Fouines et Martres à Strasbourg et sur l’ensemble du Bas-Rhin

Un hôte indésirable

La fouine, à l’origine, vivait dans les milieux rocailleux et plutôt chauds du sud de l’Europe.
Petit à petit, elle est remontée vers le nord et a trouvé dans les constructions humaines un habitat rupestre assez semblable à ses rochers originels.
Malgré sa belle fourrure, elle est un peu frileuse et il fait bon dans les greniers et les tas de paille. Sans compter que la proximité des hommes lui procure des œufs et des fruits dont elle se régale.
Elle s’installe volontiers dans les faux plafonds, trouve son bonheur dans la laine de verre, y stocke ses proies qui peuvent être des œufs, des oiseaux ou des petits mammifères.  


Elle fait preuve d’une agilité sans pareille pour escalader un lierre qui serpente le long d’un mur, une gouttière, pour monter dans un arbre qui se penche au-dessus d’un toit et se laisse tomber sur les tuiles ou les ardoises avant de pénétrer dans le grenier par une chatière.
La nuit, ou le matin de bonne heure, les insomniaques ou les lève-tôt l’entendent marcher et courir. La locataire du premier n’est pas discrète et a, en outre, l’impudence de se laisser aller à salir les plafonds de plâtre par ses urines, quand elle ne va pas jusqu’à ronger les isolants des fils électriques.
Le risque est patent quand on a le bonheur d’habiter à la campagne mais les citadins auraient cependant tort de se réjouir trop vite et de se croire à l’abri de ses méfaits. Les fouines vivent aussi au cœur des villes et se nourrissent de moineaux et de déchets, fréquentent les squares et autres jardins pour se réfugier dès potron-minet dans les greniers et les caves des maisons et des immeubles.

La fouine ressemble beaucoup à la martre. Elle est cependant un peu plus grise et sa gorge est blanche et se prolonge sur chacune des pattes avant alors que celle de la martre est orangée et a la forme d’un plastron.

De plus, la distinction peut être faite par l’examen des dents, la troisième prémolaire de la mâchoire supérieure de la fouine est concave, celle de la martre est convexe. Dommage que ces animaux ne soient pas plus souriants.

Il est quasiment impossible, au simple coup d’œil du moins, de différencier nos deux bestioles. Les deux cousines se ressemblent comme des sœurs jumelles. D’aucuns disent que la martre est plus puissante, que son plastron tire davantage sur le roux ; Mais le critère infaillible pour différencier la martre de la fouine est de savoir que l’une a du poil sous les pattes et l’autre n’en a pas ; La plante de la martre est velue, celle de la fouine est glabre ; Sachant cela, ceux qui prétendent du premier coup d’œil les reconnaître sont soit un tantinet vantards, soit dotés d’une vue exceptionnelle

Dès que tombe la nuit, la fouine quitte son refuge et part à la chasse. Elle longe les haies et recherche les passereaux endormis. Elle attrape facilement ceux qui dorment assez bas, notamment les nuits de grand vent, mais n’hésite pas à grimper le long des branches pour commettre ses forfaits. Le lendemain, il ne reste qu’un petit tas de plumes éparpillées comme des cendres mortuaires et le naturaliste averti saura identifier le coupable par l’examen de ces plumes. Si elles sont entières, le suspect est un rapace puisqu’il arrache les plumes de ses victimes. Si elles sont coupées à leur base, l’enquête se dirigera vers le menu et grouillant peuple de la sauvagine, vers les mammifères carnivores

Les mulots, les campagnols et autres petits rongeurs constituent 80% du régime alimentaire de la fouine. En été et en automne, elle consomme essentiellement des fruits. Au printemps, les œufs sont consommés sur place ou emportés (sans être cassés !) et stockés pour servir de coupe-faim les jours de bredouille. Les oiseaux sont toujours appréciés, qu’ils soient protégés ou non.
La fouine fait régulièrement des excursions dans les poulaillers. Elle grimpe le long des poteaux, s’introduit par le moindre petit trou et va prélever sa dîme en prenant des œufs. Une étude conduite en 1982 par un certain Antoine Waechter a démontré que les fouines du Bas-Rhin prenaient 1% des œufs pondus par les gélines bas-rhinoises.

 

Il arrive que son intrusion provoque l’affolement des volailles et que cet affolement déclenche, chez la fouine, un réflexe d’attaque. Elle se met à tuer, et à tuer encore, courant en tous sens, mordant à droite, blessant à gauche, dans une orgie de sang, de cris, de plumes et de lambeaux de chair. Le lendemain, la fermière ne peut que constater le désastre, regrouper les cadavres pour les enterrer, sécher ses larmes et aller au supermarché pour préparer le repas de midi en remplaçant l’onctueuse poule au pot par un insipide steak haché.

Chacun chez soi

Les fouines sont des animaux territoriaux. Les mâles, comme c’est fréquent dans le monde animal, marquent et défendent leur pré carré contre les autres mâles. Mais, phénomène plus rare, les femelles sont, elles aussi, territoriales. L’espace est ainsi découpé en une mosaïque de territoires, de territoires mâles, des territoires femelles et quelques zones de chevauchement.
Même si chaque fouine ne tolère que difficilement la présence d’une autre fouine, la nature a ses nécessités et, pour perpétuer l’espèce, il faut bien que des animaux se côtoient et même davantage. La fouine ne connaît que des amours d’été, vite passées et vite oubliées. En juillet ou en août, les accouplements ont lieu, les ovules sont fécondés et deviennent des œufs mais qui ne se développent pas. Ils restent là sans rien faire, sans grossir et c’est seulement en février qu’ils s’implantent dans la paroi utérine et commencent à se développer.
Cette diapause embryonnaire est commune à la fouine, à la martre, l’hermine, le blaireau et même le chevreuil. Elle est à rapprocher de la dormance des graines que les jardiniers connaissent bien.

En avril, souvent au creux d’un arbre mort, la fouine donne naissance à trois ou quatre jeunes qui, quelques mois plus tard, se disputeront la nourriture et partiront chacun de leur côté.
Pas de couple stable, des jeunes qui se séparent dès qu’ils le peuvent, la fouine n’a pas vraiment le sens de la famille. C’est un prédateur solitaire.

Voilà, vous savez maintenant qui est l’intrus qui agite tous les matins votre grenier. C’est bien-sûr une fouine qui rentre en bondissant de sa virée nocturne

 

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